Roger Démosthène Casanova, se livre à un exercice d'analyse du comportement des acteurs d'une élection locale, candidats et électeurs. En fait, il s'agit de l'autopsied'une campagne électorale, dans un village de Provence, Ampus, dans le Haut-Var.Il y dénonce, "sans haine et sans crainte", l'usage abusif du mensonge, de la rumeur et de la postvérité pour gagner coûte que coûte une élection. Par là il démontrel'efficacité électorale des méthodes perverses. Ayant perdu l'élection de 2008, dont le résultat n'est pas contesté, il analyse, pour l'honneur, comment aujourdhui on peut perdre ou gagner une élection locale. Ayant été maire pendant 18 ans, son livre est un témoignage sur l'évolution des murs en politique. Cet essai, se veut aussi porteur d'espoir en ouvrant les yeux au citoyen "de base" susceptible de tomber dans les pièges à voix des politiciens peu scrupuleux.Précisément indéfinissable comme approche littéraire (récit, roman, témoignage, enquête), cette tranche de vie locale doit se lire comme un roman (noir).